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02 novembre 2023

Lecture 3 min

Éco-dilemme en entreprise : faire bouger les choses ou prendre la porte ? La quête de sens au travail !

C’est un dilemme auquel beaucoup de salariés sont confrontés. Entreprises, grandes associations et institutions publiques, tous ne s’y retrouvent pas forcément lorsqu’ils essaient de placer la transition écologique au cœur de leur travail. Si les employeurs se sont bien emparés du sujet de la responsabilité sociétale de leur entreprise, ils ne sont pas forcément alignés avec les valeurs personnelles des employés. Alors, quand on ne se retrouve plus dans la politique sociétale de notre boite, vaut-il mieux la quitter ou essayer de la faire changer ?

L’émergence du « conscious quitting »

Selon le rapport 2023 Net Positive Employee Barometer, réalisé par Paul Polman, on constate que le monde du travail est en train de faire face à une crise d’un nouveau genre, en particulier chez la jeune génération. En effet, près de la moitié des employés déclarent qu’ils envisagent de démissionner de leur emploi si les valeurs de l’entreprise ne correspondent pas à leurs propres valeurs. 48% des répondants, parmi les générations Z et Y, déclarent d’ailleurs avoir déjà quitté une entreprise pour ces raisons. Pour ces mêmes répondants, près de la moitié serait prête à envisager d’accepter une réduction de salaire pour travailler dans une entreprise qui partage leurs valeurs.

La Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE), la clé pour garder ses talents ?

La réponse au « conscious quitting » serait-elle un engagement concret des entreprises en faveur de l’environnement et de la société ? C’est ce que l’on peut penser ! Pourtant, en France, nous ne semblons pas être les premiers de la classe sur ce sujet.

Selon l’étude de l’observatoire de l’innovation Odoxa « La RSE : un concept encore peu connu… faute d’engagement suffisant des entreprises françaises ?« , seuls 45% des Français ont déjà entendu parler de la RSE et moins d’1 salarié sur 2 connaît les engagements de son entreprise en la matière (41%).
Pour 7 salariés sur 10, l’engagement des entreprises françaises en matière de RSE est insuffisant. Ce sentiment atteint même 78% chez les femmes et 74% chez les salariés du secteur public.

Au-delà de cette vigilance à prendre en compte, d’une partie importante des salariés sur l’engagement RSE de leur entreprise, il faut aussi souligner le rôle stratégique que peut jouer la RSE en matière de recrutement. Aujourd’hui, 75% des actifs indiquent que s’ils envisageaient de rejoindre une entreprise, le fait qu’elle s’implique en matière de RSE serait important dans leur décision.

Responsabilité societale de l'entreprise

Deux invitées pour parler du sujet

Pour parler de ce sujet, nous avons reçu sur notre podcast « L’instant Climat », deux invitées :

  • Isabelle Huynh, qui est co-fondatrice de L’Institut Transitions, organisme de formation professionnelle engagé, et fondatrice de La Clavette, ou depuis 4 ans elle explore le concept d’Ingénierie Positive, et étudie et documente des initiatives du monde entier qui conçoivent des produits avec un impact social et écologique positif.
  • Chloé Spitz, Chargée de mission Sensibilisation et Accompagnement à l’ALEC Lyon et pilote du dispositif « Bureaux à énergie positive », dans lequel elle anime des équipes de salariés volontaires pour co-construire des plans de sobriété énergétique adaptés à leur site de travail. 

A écouter sans modération pour un choix éclairé de sa vie professionnelle !