En 2022, 27% des ménages déclarent éprouver des difficultés pour payer leurs factures. Malgré les dispositifs de soutien mis en place pour faire face à la crise sanitaire, énergétique, économique, et sociale, nombreux sont les ménages français en situation de précarité énergétique, qui ont connu des difficultés à maintenir un niveau de chauffage suffisant l’hiver, en raison du coût de l’énergie.
La précarité énergétique est un problème persistant en France, touchant de nombreux ménages qui luttent pour se chauffer, s’éclairer ou cuisiner dans des conditions dignes. En 2023, la situation de la précarité énergétique continue de préoccuper les autorités et les organisations impliquées dans le secteur de l’énergie.
Comme chaque année, l’Observatoire National de la Précarité Énergétique (ONPE) publie les résultats de son tableau de bord qui concentre les chiffres clés liés au phénomène en France et en Europe, les principaux indicateurs économiques et sociaux ainsi que des données actualisées sur les dispositifs nationaux existants.
Le nombre de ménages concernés par la précarité énergétique
Les indicateurs du tableau de bord mettent en évidence plusieurs chiffres :
- 22 % des Français déclarent avoir souffert du froid au cours de l’hiver 2021-2022, pendant au moins 24 heures. 37% d’entre eux déclarent que la raison est financière.
- 69 % déclarent avoir restreint le chauffage chez eux pour ne pas avoir de factures trop élevées.
- 11,9 % des Français les plus modestes ont dépensé plus de 8 % de leurs revenus pour payer les factures énergétiques de leur logement en 2021.
- 27% des ménages déclarent éprouver des difficultés pour payer leurs factures.
En 2023, selon l’observatoire des inégalités, la précarité énergétique concerne environ 11 % des ménages en France. Ces foyers modestes consacrent plus de 8 % de leur budget à leur facture d’énergie.
Les facteurs de précarité énergétique
Plusieurs facteurs contribuent à la précarité énergétique. Le coût élevé de l’énergie est un élément clé, avec des prix en constante augmentation ces dernières années. De plus, l’efficacité énergétique des logements joue un rôle essentiel. Les habitations mal isolées nécessitent davantage de chauffage, entraînant des dépenses énergétiques plus importantes pour les ménages.
Conséquences sur la santé et le bien-être
La précarité énergétique a des répercussions importantes sur la santé et le bien-être des personnes concernées. Vivre dans des logements mal chauffés peut entraîner des problèmes de santé tels que des maladies respiratoires, des infections ou des troubles liés au froid. De plus, l’incapacité de se chauffer adéquatement peut engendrer du stress, de l’anxiété et une détérioration de la qualité de vie.
Les mesures gouvernementales
Face à cette situation, le gouvernement français met en place des mesures pour lutter contre la précarité énergétique. Il existe des dispositifs tels que le chèque énergie, qui vise à aider les ménages à faibles revenus à payer leurs factures d’énergie, ont été renforcés.
Plus de 81% des ménages éligibles ont utilisé leur chèque énergie !
De plus, des programmes d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements sont mis en œuvre pour réduire les dépenses énergétiques des ménages.
Pour aller plus loin :
- Tableau de bord ONPE 2022
- Nos fiches téléchargeables pour connaître les aides financières et les travaux d’amélioration des logements.