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27 janvier 2025

Lecture 4 min

Aides à la rénovation énergétique, étiquette énergie : ce qui change en 2025

Aides à la rénovation énergétique

Après de grands bouleversements en 2024, 2025 est placée sous le signe de la stabilité pour les aides financières à la rénovation énergétique de l’habitat privé. Cela dit, 4 évolutions importantes existent, on les décrypte ensemble !

Modification des plafonds de revenus

Chaque année, les plafonds de revenus utilisés pour calculer les aides financières sont ajustés en fonction de l’inflation. Ainsi, tout dossier déposé à partir du 1er janvier 2025 sera évalué selon les plafonds indiqués dans le tableau précédent.

Modification du montant des aides pour une rénovation d’ampleur pour les revenus supérieurs

Une rénovation d’ampleur est un programme de travaux permettant de réaliser un saut de deux classes sur l’étiquette énergétique. Pour bénéficier de cette aide, vous devez être accompagné par une structure agréée Mon Accompagnateur Rénov’ et réaliser un audit réglementaire.

Le ministère du logement a fait le choix de réduire le montant de l’aide proposée aux ménages aux revenus dit « supérieurs » (ménages roses – cf. tableau ci-dessus), au vu du contexte budgétaire. Le montant de l’aide est à présent compris entre 10% et 30% du montant des devis HT en fonction du gain d’économie d’énergie obtenu.

Modification de l’avance pour les ménages modestes et très modestes

Les ménages aux revenus modestes (jaune) et très modestes (bleu) peuvent solliciter une avance de la subvention pour financer le démarrage des travaux. Pour lutter contre des risques de fraudes, l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), qui gère le dispositif, a décidé d’abaisser le montant de l’avance possible. Cette avance peut atteindre 30% du montant des devis HT.

Diminution des aides pour le chauffage au bois en rénovation par geste

Les forfaits pour les systèmes de chauffage utilisant la biomasse diminuent de 30%. Vous trouverez le détail des aides en rénovation par geste dans la fiche suivante : MaPrimeRénov

Étiquette énergie et logement en location

Depuis le 1er janvier 2025, tout logement mis en location doit avoir un DPE classé au minimum F. À défaut, le locataire peut exiger des travaux de rénovation énergétique ou une réduction du loyer.

En cas de refus, le locataire pourra saisir un juge, qui pourra alors décider de suspendre ou interdire la mise en location du bien tant qu’une mise en conformité n’aura pas été réalisée.

Cette réglementation concerne tous les contrats signés depuis le 1er janvier 2025. A noter que pour être valable, le DPE doit avoir été réalisé au plus tard le 1er juin 2021.

À partir de 2028, les logements devront afficher une étiquette énergie au minimum classée E.

En cas de vente, l’étiquette énergétique a également un rôle important. Cela impacte le prix de vente du bien, mais également l’obligation ou non de fournir un audit réglementaire. Cet audit est un diagnostic plus poussé que le DPE car il propose des scénarios de travaux et un gain d’économie précis en fonction de travaux réalisés. L’audit réglementaire doit être réalisé en cas de vente d’un logement classé E, F ou G par le DPE.