Arrivé en 2014 à l’ALEC Lyon, et jusqu’alors responsable du pôle « Accompagner les stratégies et les réalisations des maîtres d’ouvrages professionnels », Matthieu GUÉDON a pris les commandes de l’agence en septembre 2023, après le départ de sa prédécesseure Linda CÉDILEAU.
Issu d’un Master 2 en énergétique, ex-directeur de l’ALEC MVE en 2005, avant de passer 5 années entre ADEME et collectivités locales, Matthieu intègre l’aventure ALEC Lyon en 2014.
Aujourd’hui directeur, il souhaite apporter son expérience au service de la transition énergétique.
Lorsque l’occasion s’est présentée, qu’est-ce qui t’a motivé à candidater au poste de directeur de l’agence ?
C’est le mandat de l’agence, l’équipe qui la compose et l’investissement de ses administrateurs qui ont été le moteur de ma candidature.
J’ai pleine conscience que le défi est de taille mais ma confiance à pouvoir le relever collectivement est grande.
Quels seront tes premiers « chantiers » : continuité, changements, nouveautés ?
Linda CÉDILEAU a structuré le fonctionnement de l’agence et j’entends bien le poursuivre et le renforcer, à travers notamment des délégations, de la transparence et de la bonne humeur !
L’agence n’agit déjà pas seule mais les partenariats peuvent être encore plus riches. Les adhérents de l’association font partie de ses partenaires et ils doivent être plus nombreux. Je souhaite donc développer et créer des collaborations.
La nouveauté serait peut-être d’aller vers davantage d’engagements. Et ainsi contrebalancer l’expression « les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés » !
C’est quoi le style Matthieu GUÉDON directeur?
Je veux être un directeur tourné à la fois vers l’intérieur et vers l’extérieur. J’aime la proximité avec les équipes et les échanges plutôt en petit comité pour réfléchir et avancer de façon concrète.
Dans un contexte où énergie, climat, sobriété font désormais partie du quotidien des habitants, mais aussi des décideurs et des professionnels, quelle est la place de l’ALEC Lyon, ancrée depuis plus de deux décennies sur son territoire, parmi le jeu d’acteurs de la transition énergétique ? Comment vois-tu son avenir ?
Le climatoscepticisme est un phénomène qui a tendance aujourd’hui à augmenter ! Preuve que malheureusement, tout n’est pas aussi simple.
L’ALEC Lyon, sous sa forme actuelle ou sous d’autres, doit conserver ce rôle d’information, de sensibilisation, d’accompagnement et de mobilisation en agissant en tiers de confiance. Je crois que l’ALEC Lyon peut prendre un tournant en étant confirmée dans ce rôle de service public par les collectivités locales.
Toutefois ces dernières ne sont pas les seules à conduire des politiques de transition écologique. D’autres acteurs, comme les bailleurs sociaux, les établissements sanitaires, culturels ou éducatifs, associations, entreprises…peuvent également être intéressés par les services de l’ALEC Lyon.
Ces services, qu’ils soient publics ou non, sont déjà opérés par l’agence et intégrés dans un écosystème riche, dense et changeant. C’est dans ce type de contexte que l’agence sait être agile, s’entourer, se développer et adapter ses activités.
L’avenir de l’ALEC Lyon n’est pour autant pas tout tracé car il demande d’être résilient et de se remettre en question pour apporter un service adapté et de qualité. Une chose est certaine, il y a du travail !