C’est parti pour une nouvelle saison du Défi Class’Energie, avec 352 élèves de CM1/CM2 déjà investis dans l’aventure ! Tout au long de l’année, ce défi offre aux élèves une opportunité unique de débattre, d’expérimenter et de s’impliquer concrètement en tant qu’ambassadeurs énergie-climat au sein de leur école. Parmi les acteurs clés du projet, Nina, l’une des animatrices du défi, joue un rôle essentiel auprès des jeunes générations.

Rencontre avec Nina, animatrice du Défi Class’Energie
Nina, tu sensibilises le jeune public aux enjeux énergétiques et climatiques. Qu’est ce qui te pousse à t’investir auprès de la jeune génération sur ces sujets ?
Nina : « C’est accompagner les élèves à devenir des citoyens dès le plus jeune âge en encourageant leur curiosité, en affinant leur esprit critique et en renforçant leur pouvoir d’agir à l’échelle de leur établissement, foyer et territoire.
Et eux m’apportent beaucoup d’espoir et de joie malgré un contexte anxiogène ! Nos échanges et séances sont toujours ponctués d’humour, d’élans créatifs, de camaraderie. Cela permet de faire un pas de côté dans un quotidien parfois institutionnel, administratif, de se recentrer sur ce qui est important. »
M‘investir auprès d’eux permet de répondre en partie à ma quête de sens et de me reconnecter à mon enfant intérieur – Nina
Cela fait quelques années maintenant que tu t’investis auprès des enfants et des adolescents. Est-ce-que tu vois une évolution dans leur attitude vis à vis de ces sujets ? Y-a-t-il des différences entre les questionnements d’un jeune aujourd’hui par rapport à ta jeunesse ?
Nina : « Les enfants et adolescents d’aujourd’hui sont beaucoup plus conscients du monde dans lequel ils vivent mais je les sens plus « armés » aussi. Certes, l’essor des réseaux sociaux dont ils sont friands (tout comme les adultes, ne l’oublions pas !) a accentué différentes problématiques : infobésité, culture de l’ultraconsommation, fake news… Mais les projets scolaires et modules d’apprentissage permettent de leur donner des clés de compréhension et de les amener à réfléchir sur la société et l’impact de leurs choix actuels ou futurs. Il y a des phénomènes qui ne changent pas par rapport à mon « époque »: les enfants sont toujours des « caisses de résonance » de leur environnement social et les adolescents cherchent toujours à se créer une identité via des marqueurs de consommation et des modèles d’influence. Mais ils sont plus proactifs et moins naïfs que je ne l’étais à leur âge ! »
Cette année, c’est reparti pour le Défi Class’Energie, est-ce-que tu peux nous en parler rapidement ? Est-ce le succès du dispositif qui vous a incité à intégrer un nouvel animateur pour 2025 ?
Nina : « Le Défi Class’Energie dans les écoles entame sa 13ème édition cette année avec 15 classes participantes issue de 8 écoles réparties sur 6 communes de la Métropole de Lyon. Les séances sont animées par 4 animateur.ices cette année : Delphine, Aurélien, Julien Verschilde de notre partenaire Hespul et moi-même. Le défi class’énergie collèges débute en parallèle auprès de deux établissements vaudais : le collège Henri Barbusse et le collège Jacques Duclos sur les thèmes du bâtiment durable et du photovoltaïque (car une solarisation est prévue à l’été 2025 pour ces deux bâtiments). Après l’évènement de clôture et l’escape game organisé l’an dernier à l’Hôtel de Ville de Lyon, notre nouveau challenge sera d’accueillir la cérémonie finale au Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin avec le souhait de créer des ponts entre collégiens et écoliers sur le thème de leur écoquartier idéal.
Cette année, l’ALEC Lyon accompagne 13 classes de primaire et 2 collèges, un volume conséquent pour deux animatrices (Delphine et moi) qui ont par ailleurs bien d’autres missions de sensibilisation et accompagnement auprès de publics multiples. L’intégration d’Aurélien sur ce projet a été donc plus que bienvenu ! On espère avoir facilité son intégration au mieux avec de la formation et des observations. En tout cas notre team s’enrichit d’un animateur consciencieux et pédagogue donc tout bénéf’ ! »