Toiture peu adaptée ou mal orientée, budget trop serré, nous n’avons pas toujours la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques chez soi. Heureusement, il existe des alternatives, comme les centrales citoyennes pour contribuer quand même à la production d’énergies renouvelables ! Ou encore souscrire chez un fournisseur d’énergie dite « verte » ! On vous explique.
Contribuer à la production d’énergies renouvelables localement grâce aux centrales citoyennes
Pour être contributeur à un niveau très local, il existe les centrales citoyennes. C’est un regroupement de citoyens et d’institutions publiques ou privées dont l’ambition est de mener à bien des projets de production d’énergie renouvelable.
Elle rassemble des souscripteurs pour collecter un capital de départ, des bénévoles pour construire, communiquer et animer le projet, des partenaires solidaires de la démarche.
Sur le Rhône et la Métropole de Lyon, il existe de nombreuses centrales citoyennes dans lesquelles vous pouvez investir ou vous engager !
Découvrez la carte des centrales citoyennes
Avoir un impact à une échelle plus large : les fournisseurs d’énergie verte
L’énergie qui est délivrée chez vous est la même que celle délivrée chez votre voisin. En effet, celle-ci vient du mix énergétique (gaz ou électricité) national, distribué par les gestionnaires de réseaux à l’échelle nationale : GRDF et ENEDIS.
En revanche, en souscrivant à une offre d’énergie verte, le fournisseur d’énergie s’engage à ce que tout ou partie de l’énergie qu’il achète à son producteur soit d’origine renouvelable. Ce processus favorise donc le développement des énergies renouvelables au niveau local ou national.
D’où viennent les « énergies vertes » ?
L’électricité « verte » est une électricité produite à partir de ressources renouvelables (photovoltaïque, éolien, hydraulique, biomasse…), contrairement à l’électricité grise qui est une électricité produite à partir d’énergies fossiles ou nucléaire (pétrole, gaz, charbon, uranium).
Le gaz « vert » est issu essentiellement du biométhane qui, contrairement au gaz naturel présent dans les sous-sols de la planète, est obtenu par un procédé chimique et biologique : la méthanisation. Le biométhane est renouvelable car il est produit à partir de déchets agricole, de l’industrie agro-alimentaire, de la restauration collective, ou encore de boues de stations d’épuration. Recourir au biogaz permet donc d’éviter un dégagement inévitable de CO2 par ces déchets.